Pourquoi les mots veulent-ils toujours se ranger par syllabes comptées ? Je leur intime l'inverse, ils me narguent et ne cessent de faire valoir leur musique. Auraient-ils un chant ? Un secret d'harmonie ? Ils appartiennent à tout le monde mais je les sens si proches de moi quand le cœur saigne, quand les arbres bourgeonnent, quand je pense au dernier souffle...